L'année dernière a été particulièrement intense pour moi. Depuis la maternelle, l’un de mes fils, Clément (aujourd’hui en CE2), rencontre des difficultés à l’école. Nous sommes passés par toutes les hypothèses possibles : « C’est parce qu’il a un frère jumeau », « Il n’est pas encore assez mature », ou encore « Il ne fait pas d’efforts ». Bref, des phrases que tout parent d’un enfant dys a probablement déjà entendues.
Avec le temps, l’écart entre Clément et ses camarades s’est creusé, notamment en lecture et en écriture. C’est alors que nous avons décidé de consulter une orthophoniste pour un bilan. Le diagnostic est tombé : dyslexie. Et, comme c’est souvent le cas, ce n’était pas le seul trouble. Clément est aussi dysorthographique et dysgraphique.
Il aime écrire, mais le résultat est souvent illisible : des mots incomplets, des lettres oubliées… Chaque ligne est un véritable parcours du combattant, aussi bien pour lui que pour nous lorsqu’il s’agit de déchiffrer son travail.
Trouver des solutions ensemble
Face à ces multiples difficultés, nous avons organisé une réunion avec toutes les personnes qui accompagnent Clément : son orthophoniste, ses enseignantes, la directrice… L’objectif était de dresser la liste des obstacles qu’il rencontrait et de réfléchir aux adaptations possibles pour l’aider.
C’est lors de cette réunion qu’une idée inattendue a émergé : utiliser des cahiers avec des lignes de couleurs. L’enseignante en avait entendu parler sur Internet et pensait que cela pourrait être bénéfique.
Honnêtement, je n’étais pas convaincue. Clément n’étant pas particulièrement dyspraxique, je doutais que cela fasse une réelle différence.
La surprise du cahier Serpodile
Quelques semaines plus tard, Clément est rentré de l’école avec son nouveau cahier. Et là… le choc ! Son écriture était méconnaissable : lisible, claire, presque soignée. Sur le moment, je n’y ai pas cru. J’ai même osé lui demander si un camarade lui avait donné un coup de main. (Oui, mauvaise mère…)
Mais non, c’était bel et bien lui.
Cette expérience m’a prouvé une chose : un lignage adapté, plus épuré, avec des lignes colorées et un interligne suffisant, peut vraiment changer la donne pour un enfant en difficulté. Cela ne résout pas tout, mais cela lui apporte un soutien précieux et un confort qu’il n’avait jamais connu.
Depuis, je suis convaincue de l’importance d’adaptations ergonomiques pour aider les enfants « dys » à révéler leur potentiel. Avec Clément, je découvre les spécificités des troubles dyslexiques, en plus de celles que je connaissais déjà grâce à ma fille dyspraxique.
Et vous, avez-vous déjà essayé des cahiers adaptés pour vos enfants ? Quelle a été votre expérience ? Partagez-la en commentaire, nous serions ravie de vous lire !